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  • Photo du rédacteurJaeger & Compâgnie

GR70 Sur les traces de Modestine. 12. Cassagnas vers St Etienne Vallée Française

Dernière mise à jour : 24 févr. 2021



Le réveil est agréable. Il faudrait être partis avant 9 heures, pour respecter la législation. Evidemment... On dépasse un peu.

Les doudous ont l'air d'avoir passé une bonne nuit, ils font reposés.


Aujourd'hui, il faudrait aller jusqu'à St Germain de Calberte ou mieux, St Etienne Vallée Française. Notre périple se termine demain. Déjà. Enfin. Je ne sais pas en fait.



Le chemin est assez roulant finalement. On commence la matinée en montant puis on commence à redescendre. Je suis heureuse que mes ânes ne soient pas ferrés, les plaques de schiste sur lesquelles nous marchons pourraient être glissantes avec des fers pas adaptés. La grande mule est ferrée avec ajout de pointes de tungstène, ce qui limite l'usure et augmente l'accroche. Mais elle dérape parfois, et de temps en temps quelques étincelles jaillissent. Il faut des animaux qui sont déjà habitués à marcher avec des fers et à gérer cet aspect de leur équilibre. J'avais hésité pour mes ânes et suis bien contente de ne pas l'avoir fait, ils n'auraient pas eu assez d'expérience à ce niveau. A flanc de chemin, les plaques de schiste nous surplombent, imposantes et fragiles à la fois.





Nous marchons sur les traces des camisards... Un chemin d'histoire, que je vous laisse découvrir ici.






Après une belle descente, nous atteignons le village de St Germain de Calberte vers midi. Sur la petite route qui entre dans le village, une fontaine, une supérette, un bar. Je vais faire quelques courses, ce sera notre dernière soirée de ce périple, nous ne savons pas encore où nous allons nous poser mais il faut qu'elle soit belle, pour bien terminer. La personne qui s'occupe de la supérette est adorable, elle n'a plus de pain mais se débrouille pour nous en trouver.


On part ensuite à la recherche d'une boucherie pour que Merlin aussi ait sa soirée. On la trouve mais elle est fermée, elle ne rouvre qu'à 14h. Zut, mauvais calcul. ON décide de profiter de bancs à l'ombre pour déjeuner et attendre qu'elle ouvre. Après tout, rien ne presse.

Pendant que Fabrice s'occupe sur son téléphone, je mets le nez dans mon topoguide et le miam miam dodo, en me disant qu'une douche pour ce dernier soir ne serait pas de refus. Je trouve un camping à St Etienne Vallée Française, la prochaine ville, ça a l'air pas mal. Je n'aime pas trop téléphoner alors c'est Fabrice qui s'y colle, ils peuvent nous accueillir avec nos oreilles, ils ferment à 18h30, super, mais il ne faudra pas qu'on traîne.

On repart sous l'oeil averti d'un photographe. Ce monsieur nous a abordés lors de notre pause. Il travaille pour un journal ou je ne sais quoi et veut rédiger un article sur cette région. En fait je ne sais pas vraiment ce qu'il est et ce qu'il fait car comme souvent lors de ce chemin, je n'ai pas vraiment l'occasion d'en placer une. Et dans ces cas-là, je décroche complètement, je n'écoute plus rien. Il nous précède donc avec son vélo et se place pour nous photographier sur la route à la sortie de la ville. Il se prépare et... pas de photo ! Je ne sais plus si c'est qu'il a oublié d'enlever le cache ou oublié d'allumer son appareil mais de toute façon, le seul responsable est l'appareil photo.

Attention, je ris de la situation mais sans aucune méchanceté : j'ai plusieurs témoins qui peuvent attester que je suis allée faire une séance photo... en laissant la carte mémoire du Reflex à la maison !



On arrive à St Etienne Vallée Française. Et vous pouvez vous moquer de la photo floue hihi.

Un bon morceau de départementale, qui monte, qui tourne, qui redescend, mais la circulation est assez réduite. Et puis on est visibles.

Le détour qui mène vers le camping, hors GR70, nous semble interminable. Elle est grande cette ville finalement ! Le chemin est magnifique, même s'il monte dur, on traverse une propriété, le parcours est très bien indiqué, impossible de se perdre.


(photo volée sur google)


Le camping est immense ! Et l'accueil exceptionnel !

Ce n'est pas uniquement un camping, ils font aussi gîtes et village vacances.

Les gérants sont adorables, aux petits soins. On choisit un emplacement proche des sanitaires, on ne va pas leur faire perdre du temps à chercher l'emplacement qui nous convient alors qu'ils sont tous immenses, propres, agréables. On débâte la troupe et le monsieur nous guide jusqu'à leurs quartiers... Alors là !

Un grand bac d'eau fraîche et propre les attend, sur une surface d'une dizaine d'emplacement en haut du camping, endroit qu'ils ont condamné car ils avaient assez de place sur le reste du terrain et qu'ils ont choisi de réserver aux animaux des randonneurs. Génial : de l'herbe, de l'eau, des haies, de la place, j'en connais qui ne vont pas vouloir repartir demain matin !

Ce soir, repos et boulot ! Laver les humains, mais aussi laver tous les vêtements ! On profite de la grande machine à laver et du sèche linge, le coût n'est pas excessif et puis demain, nous sommes accueillis chez des amis de Fabrice. On ne peut pas arriver chargés de linge sale, ça ne se fait pas.

Bière fraiche, cacahuètes, repas, pliage du linge, essai d'organisation de l'arrivée de demain... Mon téléphone ne passe pas, je ne peux rien faire. Fabrice passe des coups de fils, papote sur Messenger et autre, et moi bah... Je me fais un peu chier.

Le barbecue du camping à quelques mètres de notre emplacement met un peu d'ambiance, j'ai l'impression de vivre le film Camping... Les personnages sont bruyants mais très sympas !


Pour trouver le camping, que je recommande fortement, il suffit de cliquer ici.



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